Dr Anand Sahai
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Les différents types d’endoscopie : quels sont-ils et à quoi servent-ils ?
Lorsque vous présentez des symptômes ou que vous êtes à risque de développer des maladies du système digestif, votre médecin peut vous prescrire un examen endoscopique (gastroscopie, coloscopie, écho-endoscopie haute ou basse) afin de pouvoir poser un diagnostic. Il existe différents types d’endoscopie qui ont chacune leurs fonctions et particularités. Les voici.
Qu’est-ce qu’une endoscopie ?
L’endoscopie est un examen permettant d’avoir un accès direct à l’intérieur du tube digestif qui se fait à l’aide d’un tube flexible au bout duquel se trouvent une petite lumière et une caméra à haute résolution. Un examen endoscopique se concentre sur une seule partie du tube digestif, soit sa partie haute (gastroscopie) ou sa partie basse (coloscopie longue ou coloscopie courte).
Les trois fonctions principales de l’endoscopie :
- Visualiser : elle permet d’avoir une vision détaillée des parois internes des différentes parties du tube digestif.
- Échantillonner : elle permet au médecin de procéder directement à une biopsie.
- Éradiquer : elle permet de retirer certaines cellules précancéreuses, notamment les polypes.
Quelles sont les différentes procédures endoscopiques et que regardent-ils ?
La gastroscopie :
Il s’agit d’un examen endoscopique de la partie haute du tube digestif. Le tube utilisé est introduit par la bouche afin d’explorer la région de l’œsophage, de l’estomac et du duodénum (section supérieure de l’intestin grêle). La gastroscopie n’est pas réellement douloureuse, mais peut causer des inconforts. C’est pour cette raison qu’elle se fait sous anesthésie locale de la gorge. Une sédation peut également être administrée afin de détendre le patient.
- Ce qu’elle permet de détecter et d’évaluer : les lésions inflammatoires, cancéreuses ou précancéreuses, mais aussi l’œsophagite, la hernie hiatale, la présence de la bactérie H. Pylori dans l’estomac, les ulcères d’estomac, la gastrite, la maladie cœliaque (intolérance au gluten).
- Autres usages : l’agrandissement d’un passage restreint, le contrôle de saignements internes, le retrait de polypes ou le retrait d’un corps étranger.
- Durée de l’examen : 2 à 4 minutes.
La coloscopie :
Il s’agit d’un examen endoscopique de la partie basse du tube digestif. Le tube utilisé est introduit dans l’anus afin d’explorer le rectum, le colon et l’extrémité du petit intestin (iléon) dans le cas de la coloscopie longue, et le rectum et la partie gauche du colon dans le cas de la coloscopie courte. La coloscopie n’est pas douloureuse en elle-même, mais elle peut occasionner des crampes abdominales momentanées. Afin de les maîtriser et pour détendre le patient, une sédation est administrée lors de la coloscopie longue.
- Ce qu’elle permet de détecter et d’évaluer : les lésions inflammatoires, les cellules cancéreuses, les polypes (lésions précancéreuses), mais aussi la colite ulcéreuse et la maladie de Crohn, les diverticules, les ulcères, les fissures anales, les hémorroïdes.
- Autres usages : Le retrait des polypes.
- Durée de l’examen : de 2 à 4 minutes pour la coloscopie courte et 15 à 30 minutes pour la coloscopie longue.
L’écho-endoscopie :
Il s’agit d’une variante des autres endoscopies où le tube utilisé est également muni d’une sonde échographique qui permet de prendre des images précises et directes de la paroi. L’écho-endoscopie, qui peut viser la partie haute ou la partie basse du système digestif, permet également d’investiguer les glandes annexes (pancréas, voies biliaires) dans le cas de l’écho-endoscopie haute et les structures périrectales et pelviennes dans le cas de l’écho-endoscopie basse.
- Ce qu’il permet de détecter et d’évaluer : les tumeurs (œsophage, estomac, pancréas, poumon), les polypes, les pancréatites, les kystes du pancréas, les obstructions des voies biliaires.
- Durée de l’examen : 5 minutes
Au final, si un tel examen vous est prescrit, l’équipe de professionnels en gastroentérologie de la Clinique 1037 fera en sorte que ces examens, parfois stressants, se déroulent pour le mieux. Il est important de discuter avec le médecin avant la procédure afin de l’informer de votre état de santé, de vos prises de médicaments et de lui faire part de vos appréhensions. Il est aussi primordial de bien suivre la procédure de préparation recommandée de même que tous les conseils du médecin. De cette façon, tout devrait bien se passer, sans problème ni complications !
