Le dépistage du cancer colorectal : pour qui et à quel moment

 Étant au troisième rang des cancers les plus fréquents après le mélanome cutané et le cancer du poumon, le cancer colorectal touche plus de personnes qu’on le pense. Au Canada tout comme au Québec, il faut savoir qu’un cas sur deux de cancer colorectal reste incurable, faute d’un dépistage précoce. En effet, lorsque ce cancer est détecté trop tard, notamment au stade 4, le taux de survie est relativement faible, alors qu’il est de 90 % en stade 1.

Cancer colorectal : l’essentiel à retenir  

Tumeur maligne, c’est-à-dire une tumeur cancéreuse, contrairement à une tumeur bénigne qui n’est pas très grave, le cancer colorectal naît dans les cellules du côlon ou du rectum (une partie du gros intestin) et peut se propager dans d’autres parties de l’organisme.

Qui est concerné par le dépistage du cancer du côlon ? Il est bon de savoir que 94 % des cancers colorectaux surviennent généralement après 50 ans, aussi bien chez les hommes que chez les femmes. Moins le cancer se trouve à un stade avancé lors du dépistage, plus le patient a de chance de guérir. Mais dans la majorité des cas, vous pouvez procéder à un dépistage de cancer colorectal entre 50 et 74 ans pour être fixé sur votre état de santé, même si vous ne présentez aucun symptôme, sauf pour le cas d’un antécédent familial. Si des personnes de votre famille ont souffert du cancer colorectal, un dépistage plus hâtif de la maladie pourrait être recommandé dans votre cas.

Les facteurs de risque et les symptômes du cancer colorectal 

Le cancer colorectal concerne tout le monde, mais on remarque que l’alimentation a un impact considérable sur les risques qu’une personne a de développer ce type de cancer. En effet, il est essentiel de préciser qu’il est beaucoup plus fréquent dans les pays industrialisés, soit chez les personnes qui consomment beaucoup d’aliments transformés et ultra transformés. En effet, une alimentation trop riche en viandes rouges et en viandes transformées, de même qu’un régime alimentaire faible en fibres représente des facteurs de risque au cancer colorectal.

Outre l’alimentation, une mode de vie sédentaire, la consommation d’alcool, le tabagisme, ainsi que le diabète peuvent aussi être à l’origine du cancer colorectal. Par ailleurs, il ne faut pas non plus écarter les antécédents familiaux.

Parmi les symptômes du cancer du côlon, nous pouvons évoquer des troubles inhabituels du transit qui peuvent persister pendant des semaines, voire des mois. Il peut s’agir d’une constipation, d’une diarrhée, et de vomissements. On peut aussi constater des douleurs abdominales, de la fatigue, une anémie, une perte de poids, etc. Ces signes devraient vous pousser à consulter un médecin pour obtenir les examens nécessaires au dépistage du cancer.

Le cancer colorectal : pronostic de survie

Pour les personnes atteintes d’un cancer colorectal qui se questionnent sur leur pronostic de survie, sachez que celui-ci est beaucoup plus favorable lorsque le cancer est décelé à un stade précoce. Il est essentiel de faire appel à un médecin pour établir un diagnostic, même en vue d’une prévention.

Seul un dépistage permet de savoir si on est atteint ou non. À notre clinique, nos gastro-entérologues, experts en endoscopies digestives, sauront réaliser la coloscopie. Cet examen permet de dépister, de prélever à des fins d’analyse et de retirer des lésions inflammatoires, cancéreuses ou précancéreuses, et ce, de toutes les parties du tube digestif inférieur.

50 ans : est-ce assez tôt pour un premier dépistage ?

Le cancer colorectal apparaît dans la plupart des cas après 60 ans. Jusqu’ici, les gastro-entérologues recommandaient le dépistage à partir de 50 ans.

Pourtant, depuis 1994, de nouvelles études, menées par l’organisation américaine de médecins American Cancer Society, montrent que le nombre de cancers colorectaux a augmenté de 51 % chez les moins de 50 ans.

Ainsi, de nouvelles recommandations en matière du dépistage du cancer colorectal ont été publiées :

  • Le dépistage doit se faire entre 40 et 50 ans pour les personnes dont les membres de la famille (le père, la mère, le frère ou la sœur) ont reçu un diagnostic de cancer colorectal.
  • Il faut faire le dépistage dès l’âge de 40 ans, si deux membres de la famille directe ont été touchés.
  • Aussi, le dépistage devrait se faire 10 ans plus tôt que l’âge auquel le proche a été diagnostiqué.

Il est important de souligner que, s’il y avait plus de gens qui passaient un test de dépistage, il pourrait y avoir une répercussion importante sur le taux de mortalité associé à la maladie.

Le dépistage hâtif peut non seulement améliorer les chances de guérison grâce à un diagnostic précoce, mais il peut également permettre de détecter des excroissances précancéreuses et de les retirer. Voilà pourquoi le dépistage du cancer colorectal est une solution pratique de prévention.

 

Ayez l'esprit tranquille
en prenant un rendez-
vous pour un
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notre clinique