Mythes sur le cancer colorectal

Le cancer colorectal est la deuxième forme de cancer qui est la plus souvent diagnostiquée au pays. Selon les données de la Société canadienne du cancer, on estimait que 26 800 Canadiens recevraient un tel diagnostic en 2017, représentant ainsi 13 % de tous les cancers diagnostiqués au pays lors de cette année.

 

Bien que le cancer colorectal fasse l’objet de vastes campagnes de sensibilisation et qu’il soit un type de cancer relativement bien connu de la population, plusieurs mythes continuent de l’entourer. Les professionnels de la Clinique 1037 tenaient donc à différencier les mythes de la réalité, afin de permettre au public d’être bien informé vis-à-vis de ce type de cancer. Après tout, la prévention passe avant toute chose par l’information !

 

« Le cancer colorectal ne touche que les personnes âgées »

Faux : Bien que la plupart des personnes qui reçoivent un diagnostic de cancer colorectal aient plus de 50 ans, il est faux de croire que seules les personnes de cet âge sont à risque. Il est vrai que les chances d’être affecté par le cancer colorectal augmentent considérablement avec l’âge, mais d’autres facteurs de risques sont à prendre en considération.

 

Parmi ceux-ci, pensons aux antécédents familiaux de cancer colorectal, qui augmente considérablement le risque d’en souffrir, et ce, même chez les plus jeunes. Une alimentation déséquilibrée, la consommation excessive d’alcool, le tabagisme et l’inactivité physique sont d’autant de facteurs qui augmentent les risques qu’une personne.

 

« Le cancer colorectal est toujours mortel »

Faux : Il est primordial de comprendre que plus le cancer colorectal est décelé rapidement, meilleures sont les chances de survie. En effet, un cancer diagnostiqué à un stade précoce, c’est-à-dire lorsqu’il est localisé au côlon ou au rectum, présente une survie relative après 5 ans de 90 %. Ceci veut dire que 9 patients sur 10 survivront au-delà de 5 ans.

 

Bien entendu, cette proportion diminue lorsque le cancer colorectal se trouve à un stade plus avancé, d’où l’importance d’un dépistage précoce. Ainsi, il est primordial de savoir évaluer son risque personnel afin d’être en mesure de se soumettre régulièrement à un examen de dépistage si on fait partie des catégories de la population qui sont plus à risque.

 

« Le cancer colorectal et une consommation élevée de viandes rouges sont associés »

Vrai : Depuis 2015, les viandes rouges et les viandes transformées sont inscrites sur la liste des produits cancérogènes de l’Organisation mondiale de la santé. Cette décision a été motivée par une étude réalisée par le Centre international de recherche sur le cancer, qui a analysé 800 études différentes. Selon leurs résultats, une consommation quotidienne de viandes rouges et de viandes transformées augmenterait considérablement les risques d’une personne de développer ce type de cancer. Lorsqu’on parle de viandes transformées, on fait référence au jambon et autres charcuteries, aux saucisses, etc.

 

Ainsi, il est important de limiter sa consommation de ce type de viandes. Mis à part ce facteur, il est également conseillé d’avoir une alimentation équilibrée, comprenant des fruits, des légumes, des noix, des graines et d’autres aliments riches en fibres.

 

« Il n’est pas possible de prévenir le cancer colorectal »

Faux : Toute personne peut poser des gestes concrets afin de limiter ses risques personnels de développer un jour un cancer colorectal.

 

Évidemment, certains facteurs, comme l’âge ou l’hérédité sont hors de notre contrôle. Néanmoins, il est possible d’adopter de saines habitudes de vie pour limiter ses risques, notamment :

  • Cesser de consommer des produits du tabac ;
  • Surveiller sa consommation d’alcool en respectant les limites conseillées ;
  • Conserver un poids santé, le surpoids faisant partie des facteurs de risque ;
  • Être actif physiquement ;
  • S’assurer d’avoir une alimentation équilibrée.

 

 

Évidemment, tous ses conseils vous permettront de limiter votre risque personnel de souffrir du cancer colorectal. Rappelez-vous que le plus important est de demander des tests de dépistage, particulièrement lorsqu’on sait qu’on est à risque. Parlez-en à votre médecin afin d’évaluer avec lui vos risques personnels et pour déterminer quand passer un examen de dépistage !

 

À la Clinique 1037, nous offrons plusieurs examens pour dépister les cancers digestifs, dont le cancer colorectal. Venez nous rencontrer dès maintenant, que ce soit pour évaluer avec nos gastroentérologues vos risques, ou encore pour vous soumettre à un test !

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