Bien que nous puissions éprouver du plaisir à en consommer, surtout lorsque c’est lors de repas entre amis ou de sorties récréatives, l’alcool comporte aussi sa part de risques pour la santé, surtout s’il est pris en trop grande quantité. Ainsi, lorsque l’on dépasse les recommandations scientifiques (lesquelles sont relayées par des organismes comme Éduc’alcool), les effets toxiques se font rapidement sentir sur le corps, notamment sur le système digestif, qui en subit des impacts directs à court et long terme. Voici donc quelques informations afin de comprendre les risques de l’alcool sur ses organes et glandes annexes.
L’alcool, surtout lorsque consommé sur une base régulière et/ou excessive, compte, avec le stress et le surpoids, parmi les pires ennemis de la santé digestive. Cela est dû en grande partie au fait que, contrairement à la très grande majorité des autres composés alimentaires, l’alcool ne subit pas de modification par l’organisme. Il est plutôt absorbé directement et rapidement dans le sang puis éliminé (sous forme de graisse, de gaz carbonique et d’eau) par le foie et le pancréas. Au-delà du caractère irritant qui en découle, l’alcool a des effets divers et spécifiques sur chacune des composantes du système digestif dont il altère les fonctions.
Ainsi, vu ses effets divers sur l’ensemble du système digestif, il apparaît important, afin de le maintenir en santé, de contrôler sa consommation d’alcool. C’est pourquoi on ne devrait pas dépasser la limite de 2 consommations par jour pour les femmes et de 3 pour les hommes, pour un total hebdomadaire de 10 pour les dames et de 15 pour les messieurs. Surtout, il est essentiel de ne pas boire tous les jours, alors qu’une consommation quotidienne accroît les effets sur l’estomac et les autres organes et glandes impliqués dans la digestion.
Si vous avez des doutes quant à votre consommation d’alcool ou aux effets possibles sur votre système digestif, n’hésitez pas à en discuter avec les gastroentérologues de la Clinique 1037. Ils sauront vérifier si des pathologies associées sont présentes et vous conseiller sur les manières de les traiter et/ou d’éviter leur réapparition !